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"Manifeste de l'électeur"

Un petit essai sur les exigences minimales que doit avoir en tête tout électeur... A notre avis !


Ce manifeste n’est en rien un manuel d’instruction. Il s’agit avant tout d’une initiative citoyenne qui tente de remettre de l’ordre dans un paysage politique pour le moins inefficace et souvent incompétent, voire corrompu.

Personne ne peut dire actuellement que le personnel politique travaille dans le sens du bien-être de ses concitoyens - tant sur le plan financier que social - de sa sécurité ou de son avenir.

Le premier réflexe à avoir en tant qu’électeur est de s’affirmer comme «client». En effet, nous élisons/engageons certaines personnes pour gérer plusieurs facettes de notre vie en société, et nous les rémunérons chaque mois pour cette mission. Celui qui engage et paye est donc le client et celui qui est engagé son fournisseur, de plus « non qualifié » : pas besoin de diplômes pour faire de la politique ! Commençons par remettre cette réalité à l’endroit, avec tout le respect humain que doit avoir un client pour son fournisseur, mais aussi ses exigences !

Ce sont ces exigences minimales que nous avons développées ci-après et que chaque électeur, pensons-nous, devrait avoir en tête en glissant son bulletin dans l’urne. Pensez-y.

Pourquoi est-ce crucial en cette année 2024 ? Une convergence rare se déroule ce premier semestre :

·      Elections en Belgique

·      Elections en Europe

·      Présidence belge du Conseil de l’Union Européenne

Le seul levier démocratique que nous ayons actuellement à propos de notre avenir sont les élections.

Il est donc urgent de mettre la pression et d’exiger de ceux que nous allons envoyer nous représenter, un minimum de respect démocratique, ce qui n’a pas vraiment brillé lors du cirque de la Vivaldi, gouvernement de bric et de broc, composés de l’ensemble des perdants, hormis le PS en Wallonie. On est loin de l’harmonie recherchée par ce compositeur célèbre.

Tout d’abord un constat tant au niveau belge qu’européen :

·       ​Ils nous ont menti : la gestion de la crise Covid a été une catastrophe

·      ​ Les débordements verbaux et les insultes ont été au-delà que ce que l’on peut admettre et ils ne s’en sont jamais excusé !

·      ​ Les messages erronés et à sens unique ont été légions et ils ne s’en sont jamais excusé !

·      ​ Ils ont étouffé nos enfants sous les masques, et sans raison, même en plein air et ils ne s’en sont jamais excusé !

·      ​ Ils ont laissé mourir nos aînés sans soins et sans pouvoir revoir leur famille et ils ne s’en sont jamais excusé !

·      ​ Ils ont interdit aux médecins et soignants de faire leur métier et ils ne s’en sont jamais excusé !

·       ​Etc.

·      Ils n’ont pas protégé nos intérêts et nos libertés : se sont-ils opposé ou ont-ils même osé poser des questions au niveau :

·       ​De la prise de pouvoir de la Commission Européenne et notamment de sa présidente qui a outrepassé ses fonctions à de nombreuses reprises.

·       ​Des votes sur les pesticides, nouveau OGM « cachés »…

·       ​Des utopies climatiques diverses et notamment l’électrification du parc de véhicules

·       ​De la DSA, une censure déguisée

·       ​Du pass européen et ses contraintes ou encore de l’adhésion au futur règlement de l’OMS qui va être signé en mai…

·       ​Du prix de l’électricité en Belgique : obéissent-ils aux intérêts allemands ou suivent-ils l’exemple de l’Espagne et le Portugal qui ont protégé leur population

·      ​ De la promotion de la paix plutôt que de suivre béatement les va-t-en-guerre, en fournissant des armes à tout va…

·      ​ De notre système de Santé qui se réduit de jour en jour…

·       ​Etc.

En résumé, qu’ont-ils fait pour protéger notre bien-être, leur seule mission ?

Posez-vous la question… et bien d’autres.

Ce que nous avons connu, ce que nous connaissons actuellement ne doit plus continuer, ni se reproduire ! Nous devons reprendre la main.

D’où la nécessité d’exiger des garanties minimales pour qu’ils soient dignes de notre vote, sinon, pas la peine de se déplacer. 

La base du mal : la particratie. Nos députés et gouvernants sont au garde-à-vous devant les présidents de leurs partis. Aucun n’ose broncher ou voter différemment des consignes reçues. La phrase la plus entendue est « Vote majorité contre opposition », comme si aucune bonne idée ne devait jamais être suggérée par un parti d’opposition ?!? Réfléchissez à l’absurdité du système. A quoi sert alors de payer les 49% de l’Assemblée qui n’aura jamais raison sur rien… Leurs partis n’ont qu’à le faire savoir via la presse ou leurs propres organes de communication. Corollaire : pourquoi payer alors les 51 % qui voteront de toute façon ce que leur parti leur dictera ? S’ils ne le font pas, ils se retrouveront bannis des prochains scrutins ou se retrouveront nommés à vie dans une obscure intercommunale - histoire de garder leurs revenus.

Conclusion : le pays est donc dirigé par une dizaine de personnes : présidents de parti, adossé de quelques membres des bureaux… Et de plus en plus directement par l'Exécutif (premier ministre et ses sept "vice-"... Le nom est bien choisi finalement :)


LES EXIGENCES MINIMALES A FAIRE RESPECTER

Stop aux promesses mensongères : les promesses électorales doivent toutes être considérées comme des « fake news » si elles ne sont pas accompagnées systématiquement des précautions oratoires suivantes :

·      Si je suis élu

·      Si mon parti est choisi pour faire partie d’une majorité

·      Si mon président de parti me propose une place dans le gouvernement

·      Si toutes ces conditions sont réunies, alors, je proposerais ceci…

Stop à la particratie : liberté totale des députés une fois élus et en place.

Il est impossible qu’aucune idée proposée par un autre parti, même au sein d’une majorité composée, ne soit bonne et aille dans le sens de l’histoire et du bien de la population. Il faut donc que les élus soient libres de leur choix et décisions, juste responsables devant les citoyens qui les ont élus à ce poste. Ils leur doivent tout ! Leur position et leur rémunération : nous sommes leurs patrons !

Stop aux petits arrangements entre ennemis : toutes les discussions post-électorales filmées et retransmises en direct par la télévision publique

En effet, nous finançons les partis et les élus. Il est donc inacceptable que nous ne puissions suivre les débats qui se déroulent et engagent notre avenir. Nous sommes tout-à-fait capables de comprendre et suivre les enjeux et ils ne doivent plus se limiter à quelques discussions à huis-clos. Le citoyen doit être informé du pourquoi et du comment de chaque décision ou orientation et pouvoir réagir. Stop au cirque des soi-disant « élites » !

Stop à l’entre-soi : introduction du référendum avec valeur de décision. Pour les décisions importantes qui engagent le pays dans une voie qui pèse ou pèsera sur le bien-être de la population (santé, social, éducation, guerre…), il est indispensable de mener une campagne d’information contradictoire qui aboutira à la mise en place d’un référendum qui aura force de loi.

Stop à l’ingérences de personnel non-élus : interdiction de faire appel à des cabinets privés et sociétés de conseil. En effet, nous finançons déjà les cabinets des ministres, les assistants des députés ainsi qu’une pléthore de fonctionnaires et agents de l’Etat. Comment se fait-il que parmi ces milliers de personnes, il n’y en ait aucune capable de résoudre une crise ? Quel mépris de la part de nos dirigeants envers ces personnes et ces administrations ! Faisons confiance à nos administrations publiques… Ou alors, si elles sont à ce points incompétentes, supprimons-les ainsi que le Parlement et le gouvernement et finançons directement les cabinets privés !

Stop à la corruption : passive ou active. Interdiction pour le personnel politique d’accéder directement aux lobbies, sous quelque forme que ce soit. Dîners, voyages, rencontres diverses… On renvoie les lobbies vers des spécialistes capables de juger leurs propositions et ce sont eux qui font rapport aux politiques, de façon contradictoire et réfléchie.

Stop à l’utilisation abusive des terminologies : plutôt que de parler de « budget alloué » ou « d’argent de l’Etat », obligation de parler de « L’argent des belges » ! Car il s’agit bien de cela. Psychologiquement, les sommes engagées ne sont plus « abstraites » mais bien réelles et on sait qui finance au bout du compte.

Stop à l’absentéisme parlementaire : obligation de présence dans l’hémicycle. Qu’il est lamentable de voir des discours, des interpellations ou pire des décisions votées par une assemblée quasi vide, ce qui s’explique d’ailleurs par le peu de responsabilité qu’ont les députés, en dehors des ordres du parti… L’absentéisme systématique d’une grande partie des députés est inadmissible.

Stop à aux mobiles, tablettes, PC portables et lourdes fardes dans l’hémicycle parlementaire. Lors des interpellations et discours devant l’assemblée, très peu de personnes écoutent et sont attentives à ce qui se dit, et spécialement les ministres questionnés : on fouille dans ses papiers, on fait son courrier… Et on donne de ce fait une réponse toute faite et préparée souvent même totalement hors sujet ! C’est totalement inadmissible ! Durant ce temps, dans les bancs de l’assemblée, même cinéma, comme si la personne qui a la parole n’intéressait personne ou quasi. Quel mépris ! Quelle arrogance ! Comme si on ignorait que, derrière la personne qui s’exprime, ce sont des centaines, voire des milliers de citoyens qui s’expriment par sa voix puisqu’ils ont voté pour lui !!! Une honte pour la démocratie.


 Quand l’utopie peut devenir réalité… Ou propositions pour un changement radical 

 

 Un seul mandat : l’idéal serait de réduire la fonction politique à un seul mandat, quel qu’il soit. Avantages :

·      Un mandat long (6 ou 8 ans) qui permet à un politique de réaliser un projet ou d’accomplir une mission. En effet, du fait de la lasagne institutionnelle et des instances internationales, tout prend énormément de temps.

·      Efficacité maximale durant et jusqu’au bout du mandat puisque pas de réélection possible. Pas de paralysie décisionnelles la dernière année.

·      Liberté totale d’expression puisque le parti n’aurait plus d’emprise sur son membre. Sa seule mission : le bien-être de la population.

·      Garantie d’efficacité, puisque la personne retourne à la vie civile après son mandat. Si son travail a été déplorable, elle aura difficile à convaincre une entreprise privée à l’engager. Corollaire : mettre fin au va-et-vient de postes dans les intercommunales ou autres organismes publics en « récompense ».

·      A la clé une bonne rémunération et même l’octroi d’une petite et raisonnable pension à vie pour service à la nation… En effet, si le pays est enfin bien géré, il est probable que cela coûtera, au final, moins cher que la gabegie éhontée à laquelle nous assistons actuellement…

Suppression des partis : au profit de mouvements citoyens proposant des candidats locaux et indépendants. En effet, la particratie installe, par son fonctionnement, un climat autoritaire (si tu ne marches pas droit, attention à toi) qui nuit fortement à des débats nuancés et à des décisions rapides et efficaces dans l’intérêt de la population. C’est un pugilat du chacun pour soi et son idéologie, parfois/souvent aveugle.

Abandon de l’obligation de vote : (par ailleurs déjà effective dans les faits) l’obligation de vote est une perversion du droit de vote pour lequel nos anciens se sont battus. En effet, l’obligation entraîne une « paresse » des dirigeants et de leurs idées puisqu’ils sont quasi systématiquement reconduits sans trop faire d’efforts. Ils se réfugient très souvent dans la simple et facile diabolisation de l’adversaire (« attention, ne pas voter entraîne la prise de pouvoir par les extrêmes !!! ») pour faire peur à l’électorat. C’est une perversion : pourquoi l’électeur se tourne-t-il vers les extrêmes ? Tout simplement parce que la gestion des « bien-pensants » manque totalement d’efficacité, qu’il semble au dit électeur qu’on ne tient pas compte de lui et qu’une fois les élections passées, aucune promesse n’est tenue. Les partis se reposent donc sur de faux acquis plutôt que d’affronter les extrêmes dans des débats de fond et de proposer à leur électorat de vraies solutions et surtout de s’y tenir !!! On assiste donc à un débat politicien loin des préoccupations quotidiennes du citoyen. De plus, l’électeur se dirigera rarement vers les extrêmes s’il n’y est pas poussé. Tous ces discours de diabolisation ne sont donc que de la poudre aux yeux pour masquer une inefficacité chronique.

Recentralisation de plusieurs domaines régaliens et essentiels à une saine gestion du pays. La Régionalisation a ses limites et il ne faudrait s’y plonger tête baissée sans envisager les conséquences parfois désastreuses que cela implique : souvenez-vous de ces ridicules images durant la crise du Covid avec les 7 ministres de la Santé en rang d’oignon avec des têtes d’enterrement qui écoutaient religieusement et en silence le premier ministre ou encore le ministre de la Santé… Pathétique et inefficace. C’est une question complexe mais qu’il faut oser poser… ET résoudre !